Ils se mettent en 4 pour notre plus grand plaisir.
Leurs diversités aromatiques et gustatives nous enchantent.
Ils constituent parfois une porte d’entrée dans l’univers du vin.
En effet, on ne résiste pas aux arômes fruités, floraux, minéraux ou encore à la douceur de certains – les rendant séduisants et abordables.
Et oui ! On parle bien ici des vins blancs, ils sont secs, doux, moelleux… Comment faire le tri ? quelques tips WineAdvisor pour y voir plus clair !
Tous blancs, tous différents : Sec, demi-sec, moelleux ou liquoreux
Il existe des inconditionnels de blancs.
Et pourquoi pas après tout, ils sont d’une telle diversité ! Qu’on les préfère secs et acidulés à la fraîcheur exacerbée, floraux ou fruités ou encore puissants, les vins blancs nous offrent de belles perspectives gustatives.
Les blancs s’organisent en 4 grandes familles, selon leur teneur en sucre.
Mais tout ne se résume pas à la sucrosité, élément de distinction certes, mais loin d’être le seul ; l’équilibre du vin, sa fraîcheur, ses arômes, le travail du vigneron donne à chaque vin son caractère. Alors goûtez, et appréciez ceux qui « parleront » le mieux à votre palais et à vos sens.
Quelques points de repères
La famille des blancs secs, c’est moins de 4g de sucre au litre. Ce sont les blancs que vous connaissez tous : les Chablis, Sancerre, Muscadet ou encore Condrieu. Les demi-secs (4 à 18 g/l), les moelleux (12 à 45 g/l) et enfin les liquoreux (plus de 45 g/l), parmi les plus fameux : Sauternes, Loupiac et Monbazillac !
Plus un vin est sucré, plus il est épais en bouche, s’apparentant parfois à une liqueur (d’où la famille des liquoreux).
Le degré d’alcool donne au vin une viscosité, déposant des « larmes » sur le verre.
La couleur de la robe varie selon la nature du vin : de jaune pâle à jaune ambrée, fonçant selon le niveau de sucre.
Toutes les régions de France produisent des vins blancs, pour l’essentiel à partir de raisins blancs.
Comment choisir le bon blanc ?
Un sommelier vous dirait « à l’apéro, oubliez les Monbazillac – mais aussi les Rivesaltes (ce sera pour plus tard ☺ !) ». L’heure est au vin blanc sec : minéral, ciselé, ouvrant les papilles sans les saturer. Muscadet, Chablis, sauvignon de Loire ou encore macabeu du Roussillon sont parfaitement appropriés ! Si l’apéro est dinatoire, vous pouvez faire une entorse à la gastronomie française, sans vous limiter aux blancs secs et faire plaisir à vos amis « fans » de moelleux.
À table, on reste sur un vin sec – plutôt minéral pour un ceviche ou sur un plat asiatique, ou plus puissant et « gras » pour les poissons en sauce et les viandes blanches. Une exception cependant : le poulet rôti du dimanche à la peau bien grillée qui sera un délice accompagné d’un Sauternes.
Quant aux fromages, ils ont des atomes crochus avec les blancs, encore faut-il le savoir ! Choisissez un Sancerre pour vos fromages de chèvres, un blanc du Jura pour le Comté ou encore un bourgogne blanc sur un Mont d’Or.
Et pour finir “en douceurs”, quelques inspirations gourmandes : tarte aux fraises et muscat de Rivesaltes ; cannelés et Monbazillac ; tarte tatin et Vouvray demi-sec ; sorbets aux fruits exotiques et Sauternes. Bonne dégustation !
Le foie gras, autrement : les vins qui vont bien
Foie gras et Sauternes sont fusionnels à de nombreuses tables.
Mais pourquoi se priver d’autres possibilités ? L’association mets-vins est là pour sublimer les caractéristiques de chacun : au foie gras finesse et onctuosité, au vin : complexité aromatique, matinée par les années… Partez donc sur un blanc ni trop jeune ni trop acide. Un Saumur ou un Pinot gris d’Alsace par exemple, et pourquoi pas un Riesling qui apportera fraîcheur et équilibre ?
Saviez-vous qu’un rouge du Médoc ou de la Vallée du Rhône accompagne parfaitement un foie gras ?
Alors partons en quête de nouveaux goûts ! Mais c’est vrai que notre sujet, c’étaient les blancs ☺
Alors explorez, dégustez, partagez vos découvertes sur WineAdvisor – histoires de goûts !